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POUR UNE LECTURE RAPIDE ET COMPLETE:

Afin de regagner un peu de pureté, de gâcher moins de papier, et de réduire les étapes de l’embouteillage, nous avons décidé de ne garder qu’une seule étiquette, la frontale. Exit les contres étiquettes, les œillets millésimes, souvent mal centrés dans la courbure du col de la bouteille. Dorénavant toutes les informations essentielles seront sur l’étiquette frontale. Il n’y aura donc plus le petit historique de la propriété au dos, le site web étant bien plus riche à ce sujet. Mais vous y gagnerez car nous avons rajouté un certain nombre d’éléments spécifiques concernant votre bouteille qui faisaient défaut par le passé.

Région : La nouvelle réglementation nous interdit d’afficher AOC Bas Armagnac, tout a été réduit à Armagnac ! Un comble quand on connait le produit et les différences de terroirs qui font toute la richesse de l’armagnac, le Haut, la Ténarèze et le Bas. Qu’à cela ne tienne ! nous avons donc stipulé sous l’intitulé “région” Bas Armagnac, et en avons profité pour rajouter “Landais” (eh oui le bas ce n’est pas que le Gers : 11 communes de Bas Armagnac sont dans les Landes, et pas des moindres…)

Spécification des cépages : Il est important de noter que l’armagnac est un vin distillé, et que si le cépage y est moins caractéristique que dans le vin de table, il reste tout de même un trait de caractère important ; le bois, le chai, le millésime et probablement bien d’autres facteurs inconnus complétant son identité.

Degré de distillation, part des Anges, brut de fut et ouillage : Une nouveauté à l’étiquetage, (mais les connaisseurs connaissent parfaitement). Petit rappel : Nous ne pratiquons pas l’ouillage, chose qui consiste à rajouter de l’armagnac dans la barrique chaque année pour refaire le niveau et perdre moins en réduisant de fait le volume d’air. Si cela est louable en termes économique, c’est tout le contraire en terme qualitatif… Cela étouffe l’armagnac, ralenti son vieillissement et son développement aromatique, et bien souvent on (pas nous) réduit l’armagnac par ajout d’eau pour faire baisser le degré. C’est une deuxième erreur : l’eau et l’alcool se mélangent mal, il faut beaucoup de brassage et de temps et bien souvent des arômes artificiels pour rééquilibrer le tout. Si cela est bien fait, la performance peut être au rendez-vous, mais cela s’apparente au Tuning sur les voitures…. À vous de choisir. Nos armagnacs sont brut de fût, c’est à dire que nous n’avons pas besoin de rajouter de l’eau du fait qu’ils ne sont pas ouillés, et l’évaporation naturelle au fil du temps en chai humide, appelé la part des Anges, fait perdre environ 25% du volume de l’armagnac, et environ 10° d’alcool sur une période de 20 ans (chiffres approximatifs selon que la barrique est au niveau du sol ou au 3em étage, du climat etc). C’est ça l’authenticité et cela n’a rien à voir avec le tuning ou autres « finishs » en barriques de whisky, rhum etc.

Barrique et bouteille numérotées : Vous l’aurez compris, du fait des processus de vieillissements entièrement naturels décris ci-dessus, et des vinifications et de distillation par cépages, il en découle un caractère unique à chaque barrique d’un même millésime. La date de mise en bouteille compte aussi beaucoup pour calculer l’âge de l’armagnac qui ne vieillit qu’en fût, pas sous verre. Par exemple un millésime1999 barrique N°54 mis en bouteille le 24 mars 2021 n’aura pas le même gout qu’une bouteille du même millésime, même barrique, mis en bouteille le 1er juin 2025.